Vous pourrez admirer les vols de rapaces dans un cadre naturel magnifique. Collection d'oiseaux de proie vivants, diurnes et nocturnes (Aigles, Vautours, Faucons, Hiboux, ...). Le spectacle constitue un moment fort de la visite.
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L'isard
.L'Isad est un peu plus petit que le chamois des Alpes, il n'offre néanmoins aucun caractère qui puisse servir à l'en séparer comme espèce distincte, si ce n'est son pelage qui est plus roux. Il s'élève jusqu'aux sommets des plus hautes montagnes tandis que le chamois n'en habite que le second étage; mais il ressemble à ce dernier par les habitudes et par la position de ses cornes placées sur le devant du front et se terminant en bec à corbin, ce qui leur donne à chacun la facilité de se défendre avec ces pointes fines et acérées. L'Isard franchit les précipices, en bondissant de rocher en rocher, d'un pied ferme et assuré, avec un regard imperturbable et une justesse de mesure toujours infaillible. Il à la taille d'une chévre ordinaire, son poil est d'un gris cendré; en été, d'un fauve clair et en hiver, il devient d'un brun foncé; une ligne noire s'étend, en toute saison, le long du dos jusqu'à la queue; une petite bandelette de la même couleur descend de l'oeil vers le museau. Relativement sociable, ce gracieux mammifèr ruminant, indépendant et libre comme l'air, vit cependant en troupe. Il est plutôt rare de voir des isards en moindre nombre de rois ou quatre. |
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Le desman
C'est un mammifére de la famille des talpidés qui ne vit que dans les Pyrénées. C'est un insectivore semi-aquatique, vivant à proximité des torrents et de mœurs essentiellemnt nocturne. Il est surnommé rat à trompette à cause de la forme de museau. C'est un animal répertorié comme vulnérable en France. Le desman des Pyrénées vit dans nos torrents et lacs des Pyrénées. C’est un animal discret, difficile à observer et qui craint peu l’homme.
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Le Tétras ou coq de bruyére
C'est le roi de la forêt. C'est un oiseau noir avec la poitrine d'un vert métallique et le ventre marqué de blanc. C'est un excellent gibier dont la chair est très estimée. Il atteind jusqu'a 1 m 50 d'envergure. Les coqs de bruyère, comme on les apelle dans nos vallées, recherchent surtout les forêts de conifères ou celles qui offrent un mélange d'arbres résineux et d'autres essences. Encore faut il que ces forêts soient anciennes; que leur sol plus ou moins tourbeuxsoit arrosé par de nombreux ruisseaux et par semé de bouquets de fougères, de touffes de bruyère, de fourrés d'arbustes produisant des baies : car les tétras se nourrissent aussi bien de fruits sauvages que de bourgeons et d'aiguilles de sapin, d'herbes, de feuilles de graines, de vers et d'insectes. Sur le sol, leurs allures sont assez rapides et ils marchent le cou toujours légèrement tendu, le corps presque horizontal; sur les arbres, au contraire, ils prennent les poses les plus diverses. Leur vol est pesant et peu soutenu et leurs ailes en frappant l'air de coups précipités, produissent un bruit qui peut être perçu à une grande distance. Ils sont extrêmement farouches et doués d'une ouïe si fine, d'une vue tellement perçante, qu'ils se laissent très difficilement surprendre. |
Le mâle arbore de magnifiques bois qu'il tombe tous les ans. Il met plusieurs mois pour repousser la totalité de sa ramure sous une peau appelée velours. C'est l'occasion pour les mâles de se regrouper souvent à l'écart des biches pour refaire leur ramure. L'instinct territorial va bientôt reprendre le dessus à l'approche du temps fort de la vie des cerfs: le brame, Durant un bon mois, à partir de mi-septembre, le cerf va redoubler d'activité pour s'accoupler avec des femelles rassemblées en harde. Les mâles rallient les vallées où se trouvent les biches et se défient de la voie. Leur brame est une sorte de rugissement amplifié en montagne par la topographie du milieu. Une nuit dans ces conditions est toujours un moment émouvant même pour les plus habitués.
. Le cri rauque qu'il pousse alors retentit dans toute la forêt. Cri de défi et de puissance, cri de triomphe parfois après un combat victorieux, manifestation de désir et de séduction, destiné à la fois à rapprocher les biches de sa harde et à éloigner les mâles concurrents. Le cerf parcourt la forêt à grand fracas. Pour délimiter son territoire, il frotte le front et les bois sur les troncs pour laisser une trace odorante. Si un mâle pénètre sur le territoire d'un autre, il y a un combat. C'est le rut. Leurs ramures s'entremêlent et chacun montre sa force en poussant son adversaire. Les combattants ne cherchent pas à s'entre-tuer. Le vainqueur restera seul avec les biches. Ce spectacle sonore étonnant peu s'écouter chaque année aux abords des bois. C'est un véritable enchantement d'écouter leurs confrontation. Vous pourrez peut-être même avoir la chance d'en observer quelques un à la lisière des forêts. Pour cela, préférez la tombée de la nuit ou la pointe du jour. |
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L'ours
Son comportement alimentaire varie en fonction des ressources du territoire, ainsi, l’ours brun des pyrénées est essentiellement végétarien.
L’occupation humaine a forcé le recul de l’ours brun vers les zones de montagnes, moins accessibles. Dès le 19ème siècle, en France, la population ursine n’existe plus que dans les Pyrénées et les Alpes. Depuis le début du 20ème siècle, l’espèce a connu un déclin rapide pour arriver dans les années 80 à une quinzaine d’individus puis à 6 au début des années 90. L’ours brun est actuellement présent sur les versants français et espagnol des Pyrénées. Les ours issus de la réintroduction se sont adaptés à leur nouveau milieu. Plusieurs naissances ont eu lieu mais également quelques cas de mortalité, dans des proportions qui sont toutefois celles habituellement observées pour l’espèce.
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La marmotte
Ce très gros rongeur, d'une longueur de 60 à 98 centimètres, vit sur les versants ensoleillés des alpages, au milieu des gros blocs de pierres et des éboulis. Toujours vigilante, la marmotte prévient du danger en émettant des sifflements perçants.Les animaux vivent en petites colonies dont la cellule est composée du couple d'adultes et des jeunes. Dès le mois de septembre ou au début d'octobre, les marmottes obturent l'entrée du terrier puis elles s'endorment jusqu'au mois d'avril.Les accouplements débutent en avril-mal. La femelle met bas une fois par an deux à cinq jeunes au mois de juin. La croissance des jeunes est lente et ces derniers ne sont adultes qu'à l'âge de trois ans. La marmotte se nourrit exclusivement d'herbes. |
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Le vautour
On en voit ouours en montagne où ils sont nombreux. Le vauour est un gros oiseau de proie, à la tête et cou dénudé. On compte juqu'à onze espèces différentes de ces énormes rapaces qui atteignent parfois jusqu'a 3 mètres d'envergure. Leur caractère féroce et carnasier se reconnaît à la forme de leurs ongles acérés. Ils font leurs nids dans les lieux solitaires, sur les arbres les plus élevés des forêts, poursuivant leur proie au vol et à la course, se nourissent de sang, de carnage et surtout de charognes. C'est à ce titre qu'il est défendu de les tuer car ils débarrassent la montagnedu bétail qui a pu y mourir. Le vautour de nos vallées a le poitrail sâle, le dos et les ailes d'un gris rougeâtre, il est lâche et prudent.
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